Transcription de la présentation « Du RGAA à la norme européenne : les référentiels luxembourgeois »
a11Paris - Service Information et Presse du gouvernement luxembourgeois - 25 juin 2024
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Bonjour ! Nous sommes Alain Vagner et Dominique Nauroy, référents accessibilité numérique du gouvernement luxembourgeois. Nous sommes ici avec vous dans le cadre de cette présentation intitulée « Du RGAA à la norme européenne : les référentiels luxembourgeois ». Pendant une petite demi-heure, nous allons présenter quelques-uns de nos travaux récents, en premier lieu les référentiels pour évaluer l’accessibilité des sites, des apps mobiles et des documents bureautiques.
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Vous pouvez retrouver cette présentation ainsi qu’une transcription textuelle à l’aide de ce QR Code.
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Avant d’entrer dans le vif du sujet, quelques mots de présentation. Nous imaginons que vous situez sans peine où se situe le Grand-Duché de Luxembourg, mais si un doute subsiste, c’est ce petit point, quelque part au nord de la Lorraine. Et certains, grâce à nous, apprendront ici leur tout premier mot de luxembourgeois, « moien », c’est-à-dire bonjour.
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Pour continuer dans le registre des présentations, au Luxembourg, l’accessibilité c’est essentiellement deux entités. Nous sommes quatre au sein de la division Open data et accès à l’information du Service Information et Presse (SIP), dont une petite moitié s’occupe, depuis 2020, d’accessibilité numérique.
Nous pouvons résumer ainsi nos missions :
- Le contrôle de la conformité des sites et des apps mobiles des organismes du secteur public. Chaque année, nous procédons à 21 audits complets (15 sites et 6 apps), ainsi qu’à 93 audits simplifiés. Ce qu’on appelle audit simplifié, c’est un audit sur un ensemble ramassé de pages et une sélection de critères RGAA.
- La sensibilisation : nous expliquons aux administrations les enjeux de l’accessibilité ; nous dispensons une dizaine de fois par an des cours aux fonctionnaires, notamment une introduction à l’accessibilité numérique sur deux jours ou encore une formation visant à rendre un PDF accessible sur deux demi-journées. Enfin, nous publions depuis un an des articles qui mettent en lumière les thématiques liées à l’accessibilité, donnent la parole aux experts du domaine, aux personnes en situation de handicap et distribuent bons et mauvais points lors des rapports annuels synthétisant les résultats des audits.
- Nous offrons une médiation entre les utilisateurs qui rencontrent des problèmes d’accessibilité et les administrations.
Notre mission est définie dans la loi qui transpose la Web Accessibility Directive, et elle se limite chez nous au secteur public. Cette loi ne nous donne pas la possibilité d’infliger une sanction financière.
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Et pour être tout à fait complets, notre division est active au sein de la norme européenne CEN/CENELEC/ETSI, de la Mobile Accessibility Task Force au W3C, et du Groupe d’experts sur la directive sur l’accessibilité du web (WADEX).
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Un nouveau venu dans ce paysage, c’est l’Office de la surveillance de l’accessibilité des produits et services, plus simplement : l’OSAPS. Son champ d’action, c’est le respect du European Accessibility Act. Cet acte s’intéresse tout autant à la sphère publique que privée, et veille au respect des normes en matière d’accessibilité dans des domaines aussi variés que les ordinateurs, les smartphones et leurs systèmes d’exploitation, les services d’accès aux médias audiovisuels, les liseuses électroniques, les billets électroniques, les guichets de banque automatiques. Et là, des sanctions financières sont prévues.
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Nous travaillons pour l’équipe en charge de l’Open data, nous nous sommes naturellement imprégnés de cette approche.
Dans cet esprit, nos données sont publiées sur l’Open data luxembourgeois et nos référentiels sont open source. Quand on parle de données, cela inclut notamment les référentiels, les projets logiciels, tous les rapports d’audits, mais aussi les éléments qui nous ont permis de publier des articles sur l’inaccessibilité des documents bureautiques du service public ou encore sur la présence très insuffisante des déclarations d’accessibilité.
Cette approche nous permet d’appuyer nos analyses sur des données factuelles ; d’améliorer la confiance via la transparence de nos données ; d’encourager les réutilisations de nos contenus et, enfin, de développer un écosystème autour de nos projets.
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Ces dernières années, le Luxembourg a travaillé sur trois référentiels aux fins d’évaluer l’accessibilité des apps mobiles (le RAAM, publié en 2021) ; l’accessibilité des sites Internet (le RAWeb, publié cette année) et des documents PDF (RAPDF, publié l’an dernier).
Ils se rapportent tous à la norme européenne EN 301 549 et le RAWeb comme le RAAM en retranscrivent l’intégralité des critères qui sont concernés dans leur cas d’utilisation.
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Mais au fait, et pour celles et ceux qui n’oseraient se poser la question, c’est quoi au juste cette norme ?
EN 301 549 est une norme européenne d'accessibilité numérique, intitulée « Accessibility requirements for ICT products and services ». Elle spécifie les exigences pour que les technologies de l'information et de la communication soient accessibles aux personnes handicapées. Elle est éditée par le CEN, le CENELEC et l’ETSI.
Elle s’adresse à l’ensemble du marché européen et elle est applicable dans le cadre de la directive sur les marchés publics et de la web accessibility directive. La prochaine version sera applicable dans le cadre de l’acte européen sur l’accessibilité.
La version actuelle est la 3.2.1. Elle est en vigueur dans toute l’Europe depuis 2022 d’après la décision d’exécution 2021/1339.
Elle n’est spécifique à aucune technologie, aucun format, aucun support.
Certains critères sont directement repris de WCAG 2.1, c’est le cas des critères du chapitre 9 « Web » qui reprennent les critères de niveau A et AA de WCAG.
Le chapitre 10 s’applique aux documents non-web, c’est à dire essentiellement aux documents bureautiques, comme les PDF.
Le chapitre 11 s’applique aux logiciels, ce qui comprend aussi les applications mobiles.
Ces deux derniers chapitres s’appuient essentiellement sur des critères WCAG adaptés et certains critères WCAG ne sont pas applicables à ces environnements.
Il n’y a bien entendu pas que ces 3 chapitres qui sont applicables aux sites web et aux applications mobiles. Pour cela, on se réfère aux tableaux A.1 pour les sites web et A.2 pour les applications mobiles. Il y aura a priori toute une série d’autres tableaux pour chacun des produits et services du European Accessibility Act.
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Pourquoi nous sommes-nous lancés dans l’écriture de ces référentiels ?
La norme est complexe à tester.
À la différence de WCAG, il existe peu de ressources (une documentation, des cas pratiques qui assurent une conformité, etc.)
WCAG dispose de plus de ressources, mais tester seulement WCAG ne suffit pas.
Il y a dans le tableau A.1. de la norme 137 critères à tester pour un site web. Parmi ces critères, 42 sont spécifiques à la norme et n’ont aucun lien avec WCAG.
Par ailleurs, pour les apps, il n’est pas si simple d’appliquer les critères WCAG.
Un référentiel fournit des tests pragmatiques qui permettent de tester facilement la norme et de limiter la marge d’interprétation.
C’est ce qui nous a conduits à développer nos référentiels pour assurer une évaluation simplifiée de la conformité avec la norme européenne.
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Nous faisons à présent un bref focus sur le dernier-né de nos référentiels, le RAWeb.
RGAA 4.1 couvre WCAG. Comme on l’a vu, WCAG est une partie (importante) de la norme européenne, mais une partie seulement.
Notre but était donc de compléter le RGAA 4.1 avec quatre nouvelles thématiques pour être réellement exhaustif :
- « Documentation et fonctionnalités d’accessibilité »,
- « Outils d’édition »,
- « Services d’assistance »,
- « Communication en temps réel »
Deux thématiques existantes, « Multimédia » et « Consultation », sont par ailleurs enrichies de critères additionnels.
Au total, ce sont 30 critères supplémentaires qui sont ajoutés, en respectant le principe critère > test(s) > méthodologie, afin de rendre plus limpide la norme européenne et de limiter la marge d’interprétation. De même, 21 nouvelles entrées de glossaire font leur apparition.
Pour en savoir plus sur les apports du RAWeb, vous pouvez consulter les notes de révision disponibles sur le site. Pour nous faire part de vos retours ou d’éventuels problèmes, vous pouvez créer un rapport de bogue sur le dépôt GitHub du projet.
Le RAWeb est sorti en février 2024. Tous les audits de sites web au Luxembourg sont désormais réalisés sur cette base.
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Voici quelques cas de figures qui ne sont à l’heure actuelle couverts ni par le WCAG, ni par le RGAA :
- Est-il aussi facile d’activer les sous-titres d’une vidéo que de la lire ou de la mettre en pause ?
- >Un outil d’édition, par exemple une zone de commentaire sur un site, rend-il possible la création d’un contenu accessible ? Guide-t-il son utilisateur dans ce but ? Offre-t-il des aides à la correction ?
- Lors d’un processus de conversion d’un fichier, d’un format vers un autre, ses informations d’accessibilité sont-elles préservées ?
- La qualité de la vidéo dans une application de visioconférence ou de webinaire est-elle suffisante (notamment pour permettre aux personnes sourdes de lire sur les lèvres, la même chose pour l’audio) ?
- Le bouton permettant d’activer une fonctionnalité d’accessibilité répond-il aux besoins d’accessibilité correspondant ? Voici des exemples de fonctionnalités d’accessibilité : charger une palette de couleurs plus contrastées, afficher une version en langage simplifié, ou encore agrandir la taille des caractères. Dans ce dernier cas, on va demander à ce que le texte du bouton soit affiché en 200 %.
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Historiquement, le Luxembourg a choisi le référentiel français comme base de travail.
Son intégration a fait l’objet d’adaptations mineures pour être conforme au droit luxembourgeois.
Si nous réalisons des modifications sur le RGAA qui peuvent être d’intérêt général, nous les proposons à la DINUM sous forme de Pull Requests.
Le RAWeb continue de se baser sur le RGAA – c’est un fork amical du RGAA – et, si ce dernier fait l’objet d’évolutions prochaines, elles pourront être intégrées au RAWeb.
Un des objectifs est de proposer un nouveau référentiel pour les entreprises déjà formées au RGAA.
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Nous avons travaillé l’interface permettant de naviguer dans les critères et tests suite à divers retours utilisateurs.
Vous voyez ici la thématique 14, qui suit la dernière thématique du RGAA, Consultation. Chaque thématique présente en son sein les tests, les correspondances et les cas particuliers.
Les nouveaux critères, qui ne sont pas issus du RGAA, ont été mis en évidence.
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Voici un exemple de test et de méthodologie dépliés. Tout fonctionne selon le principe des accordéons.
Dans ce cadre, la recherche plein texte du navigateur fonctionne directement, dans l’intégralité des sections de la page, même si le contenu n’est pas affiché, par exemple s’il se trouve dans un menu accordéon. Nous avons pour cela recours à la propriété HTML hidden-until-found (une fonctionnalité que Firefox ne supporte cependant pas pour l’instant).
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On vous parle également des référentiels qui ont précédé le RAWeb, en commençant par le RAAM dédié aux apps mobiles avant de se pencher brièvement sur le RAPDF.
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Comme son nom l’indique, le RAAM, référentiel d’évaluation de l’accessibilité des applications mobiles, est adapté au contrôle de l’accessibilité des apps mobiles. Il observe, comme le RAWeb, la norme européenne.
Quant aux tests, l’accès au code n’étant pas envisageable, ils sont essentiellement basés sur les restitutions des lecteurs d’écrans retenus dans la méthodologie de test.
À ce jour, le RAAM est sans doute le plus connu et le plus utilisé de nos référentiels... au Luxembourg et au-delà, dans les sphères publique et privée. Nous en avons eu des échos jusqu’en Pologne.
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Et pour conclure sur ces référentiels, le RAPDF a été mis en ligne au printemps 2023.
Ce chantier a été décidé alors qu’une étude menée par nos soins avait révélé un problème d’ampleur : sur les sites publics luxembourgeois, 95 % des documents en téléchargement sont des PDF ; or 6 PDF sur 10 ne sont pas accessibles. Et il s’agit uniquement des PDF visés par la loi. Tous PDF confondus, la note est encore pire. Toutefois, la tendance sur les dernières années est positive. Ceci nous a poussés à développer un référentiel spécifique pour les PDF.
RAPDF est conçu pour auditer l’accessibilité de PDF produits à partir de suites bureautiques standard type Microsoft Office ou LibreOffice. Clairement, nous faisons ici l’impasse sur des suites réservées aux professionnels du secteur, comme Adobe InDesign ou Quark Xpress, cela pourra toujours être intégré dans une version ultérieure du référentiel.
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En définitive, les trois référentiels sont open source, sous la licence Creative Commons Attribution, qui accorde le droit de les rediffuser et de les réutiliser librement, pour autant que informations de paternité soient mentionnées.
Nous avons repris la méthodologie de la DINUM, qui se base sur des fichiers au format markdown et JSON.
Nous restons à l’écoute des propositions d’amélioration, notamment par le biais des canaux GitHub dédiés à chaque référentiel. N’hésitez pas à nous créer des issues ou des pull requests pour chaque problème que vous pourriez rencontrer.
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Nous travaillons actuellement sur une version anglaise portant sur l’ensemble du portail luxembourgeois de l’accessibilité numérique, qu’il s’agisse des contenus éditoriaux ou des référentiels. Ceci pour répondre à une double demande : nationale d’abord, le Luxembourg étant un pays multilingue ; internationale ensuite, la popularité des référentiels commençant à sortir de nos frontières.
Par ailleurs, notre référentiel mobile va prochainement bénéficier d’un lifting. Nous avons à cœur d’intégrer les feedbacks des utilisateurs, d’améliorer la clarté des tests et d’offrir un suivi des évolutions des technologies d’assistance. Un sondage est en ligne pour nous permettre de recueillir les avis de celles et ceux qui le pratiquent, alors si vous l’utilisez déjà, faites-nous part de vos impressions !
Enfin, nous planchons sur un observatoire de l’accessibilité numérique en ligne. L’un des buts consiste à poursuivre le travail éditorial enclenché l’an dernier qui a donné de la résonnance aux audits, pour proposer un site dédié et collaboratif, on vous détaille ce projet dans la diapo suivante.
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Pour vous expliquer en 2 mots l’origine du projet : chaque année, nous publions sur notre site une analyse des audits que nous avons réalisé l’année précédente. Dans cette analyse il y a toujours un classement des sites les plus accessibles. Nous nous sommes rendus compte que cela crée une émulation et motive les organisations à faire mieux. Nous avons cherché un moyen d’amplifier ce phénomène dans le projet Accesslux.
L’idée d’un véritable tableau de bord de l’accessibilité numérique au Luxembourg est née pour nous permettre de répondre à plusieurs objectifs, et avant toute chose de donner une vue d’ensemble complète et actualisée de l’état de l’accessibilité numérique au Luxembourg, c’est-à-dire plus actualisée qu’une fois par an. En tentant, chaque fois que c’est possible, de mettre en évidence les points d’amélioration et d’identifier les investissements à renforcer.
Et, de la même manière que nous avons réussi à faire bouger les choses grâce à la publication annuelle de notre « top 10 accessibilité », l’idée est de mettre en place un name and praise permettant de valoriser les success stories de l’accessibilité numérique au Luxembourg. Cela a un impact, nous pouvons en témoigner. Nous voulons désormais accompagner ce mouvement, notamment en décernant un label accessibilité, qui permettra d’affiner la notion de « partiellement conforme », un peu trop lâche, trop élastique pour un score s’étalant de 50 à 99% de taux de conformité. Les plages des labels bronze – argent – or vont être établies en fonction des audits des dernières années.
Tout cela doit bien évidemment motiver les administrations publiques à travailler proactivement sur l’accessibilité numérique. À ce titre, nous prévoyons une fonctionnalité de l’observatoire où chaque administration pourra directement encoder ou actualiser un résultat d’audit.
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Pour résumer : afin de répondre à la fois aux critères de la norme européenne et aux attentes des auditeurs, nous proposons deux référentiels – le RAWeb et le RAAM – qui offrent un cadre pour évaluer ces critères de manière pragmatique.
Le RAPDF est une proposition pour améliorer l’accessibilité des PDF produits par des solutions bureautiques standard.
Ces solutions sont open source et réutilisables.
Enfin, rien n’est figé, nous faisons notre possible pour être réactifs lorsque nous sommes sollicités, sur les réseaux ou en toute autre circonstance.
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Voilà, cette présentation touche à sa fin. Nous vous remercions pour votre attention. Vous trouverez sur cet écran notre adresse e-mail si vous souhaitez nous contacter : accessibilite@sip.etat.lu, ainsi que l’URL de notre portail : accessibilite.public.lu. Vous pouvez enfin suivre notre actu, nous sommes présents sur X, LinkedIn et Mastodon, et avons inauguré cette année une première newsletter.